Le RFID, c’est quoi ?
RFID veut dire Radio Fréquence Identification, ou plus simplement radio-identification en français. Cette technologie permet de lire, sauvegarder et collecter des données à distance stockées sur des radio-étiquettes, appelées aussi tags RFID. Chaque radio-étiquette comprend une puce électronique en silicium, une antenne et une encapsulation ou un substrat. La puce stocke les données qui sont transmises via l’antenne à un lecteur émettant à une certaine fréquence.
La radio-identification fut d’abord utilisée dans les années 1930 par l’armée britannique puis quelques années plus tard l’Union soviétique. La RFID s’est développée les décennies suivantes (traçabilité d’objets, sécurité, défense), mais c’est seulement depuis 2005 qu’elle est employée globalement dans le monde entier. Populaire, elle se retrouve aujourd’hui dans de nombreuses utilisations quotidiennes.
La RFID, comment ça marche ?
Le principe de fonctionnement de la RFID est simple: le lecteur lit à distance l’étiquette RFID contenant les données en émettant un signal radiofréquence.
Le lecteur RFID
Le lecteur RFID peut alimenter des étiquettes passives, lire et écrire des données sur les étiquettes, convertir les informations reçues et les transmettre au terminal en transmettant une fréquence radio. La fréquence varie en fonction de l’application. La vitesse de transmission à basse fréquence est lente et la distance est courte, mais quel que soit l’environnement, la lisibilité est élevée. Plus la fréquence est élevée, plus la vitesse de transmission est rapide et plus la portée est longue, plus la lecture est difficile. Par exemple, la fréquence basse est utilisée pour le suivi des animaux et des objets, tandis que la fréquence la plus élevée est utilisée pour la perception du péage électronique. Il existe plusieurs types de lecteurs, toujours en fonction de l’objectif. Ils peuvent avoir différentes tailles, fixes ou portables.
Les tags RFID passifs
Les étiquettes RFID passives sont alimentées par le lecteur RFID par transmission d’énergie électromagnétique lorsqu’elles sont utilisées. Leur avantage est la prudence. Ils sont faciles et bon marché à fabriquer. Les étiquettes RFID passives sont les plus couramment utilisées.
Les tags RFID actifs
Les étiquettes RFID actives peuvent transmettre des signaux sur de longues distances et stocker plus de données à l’aide de batteries intégrées. Par rapport aux étiquettes RFID passives, elles ont des coûts de fabrication plus élevés et une durée de vie plus courte. Leur utilisation est plus spécifique et leur champ d’utilisation est également plus restreint.
Les tags RFID semi-actifs
Il existe des tags RFID semi-actifs. Ils fonctionnent de la même manière que les balises passives, mais disposent d’une petite batterie pour stocker les données.
La RFID à quoi ça sert ?
Pratique, discrète et facile à mettre en place, la technologie RFID est aujourd’hui répandue dans le monde entier. Elle sert essentiellement à tracer et identifier des objets ou personnes. On la retrouve notamment dans:
- les télépéages;
- l’accès aux transports publics;
- le paiement sans contact;
- l’identification et la traçabilité d’objets (inventaire de grands magasins par exemple);
- les contrôles d’accès;
- les passeports biométriques;
- les antivols;
- la gestion des déchets ménagers;
- le marquage d’êtres vivants (plantes, animaux d’élevages, êtres humains).